La route pour Dalat est longue et difficile, comme la route pour aller a Merlette quand j’étais petite. (sauf qu’a l’époque les virages me faisaient invariablement vomir sur mes parents. Maintenant, non.) C’est une route de montagne qui serpente et n’en finit pas. Les paysages sont merveilleux, certes, mais la route elle-même monte a pic, n’est pas goudronnée, est pleine de bosses et a la fin de chaque montée il faut se laver le visage et se dépoussiérer les habits avant de repartir pour un nouveau sommet.
La végétation a changé du tout au tout au long de ce road trip: de plages ensoleillées , dunes et steppe sèche nous sommes passés aux paysages des cartes postales Vietnamiennes, avec une végétation luxuriante et tropicale, puis plus tard dans la journée aux paysages verts et montagnards de la région de Dalat.
A midi on s’est arrêtés pour déjeuner dans un « com » au bord de la route. « com », c’est riz. Du riz blanc avec assortiments au choix. Normalement dans ce genre d’endroits, qu’on trouve tous les 20 mètres n’importe ou dans le pays, je me tiens a distance raisonnable des viandes et trucs frits et re-frits, et même si au bout d’un moment le com ca peut lasser, ca tient bien au ventre. A part quand on trouve un ver dans ses haricots, comme ce fut mon cas cette fois, mais hé, a la guerre... Il faut aussi dire qu’une portion coute 40 centimes d’euros, bananes en dessert prix inclus. Dans notre com-restau, on s’est fait des copains. On a discuté une bonne heure – en Vietnamien, et un peu français. Ils ont bien entendu fait boire trois shots de vodka pure à Dan (c’est la loi), qui a repris la route plutôt gai, après. Moi, moins.
J’étais crevos après tout ça. J’ai avalé trois cafés Viets dans la journée et il faut compter trois expressos par café Viet :). Quand on est (enfin) arrives a Dalat, un des sites les plus célèbres du Vietnam, on était tellement morts qu’on a sauté dans le premier hôtel lugubre sur notre chemin et qu’on s’est tous les deux endormis. Il était seulement 16h00.
The road from Phan Rang to Dalat took us through a distinctively changing landscape. From dried bushes in the dunes and sea side views, we went to luxurious green tropical vegetation to finally, green mountains heights around Dalat.
It was a tough ride, as the mountainy roads are bendy, bumpy, steep and not yet cemented for a huge chunk. So, when reaching every summit, we would have a layer of dust and dirt on us. It took forever to get to Dalat, and even though the landscapes were absolutely beautiful, we were glad to finally get there.
Before we did, we stopped a few times, as we do: first, in Tan Son on highway 27, for a coffee break. For lunch, we stopped in a small mountain village, Lac Xuan, in a rice place (“com”). Com restaurants are simple, grab a plate of white rice and pick assortments from a choice of meats and vegetables. It costs like, 50 cents, bananas for dessert included. Usually I stay away from the greasy meats in com restaurants although this time, the chicken was perfect. Ok, there was a worm in my green beans but I’ve learned to disregard such petty problems J
We made friends in the place, a bunch of Vietnamese guys with who we chatted for almost an hour. They of course made Dan drink 3 shots of VN vodka (it’s the law) and he was quite merry when taking the road again after that.
When we arrived in Dalat, after hours on the road and the grueling Ngon Nuc Path, we found ourselves in one of the most famous sites in Vietnam, but we were so tired that we booked in the first gloomy hotel we found and fell asleep instantly. It was 4pm…
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