Saturday, January 30, 2010

Lac Ba be - 1


Nous revenons de quatre jours au Lac Ba bê. 4 jours dont deux demi journées de transport, quand même, puisque le trajet hanoi – Ba bê, c’est un taxi, deux bus et un moto-taxi, soit plus de 7 heures (aller). On avait decidé de prendre quelques jours de vacances, après plusieurs mois non-stop, et Phuong et Ly – nos copines qui tiennent un agence de voyage - nous on recommendé Ba Bê, alors sans trop se renseigner on s’est lancés. On fait confiance à Phuong et Ly, c’est elles qui nous avaient branché sur Mme Linh à Mai Chau.

Le premier bus, Hanoi – Bak Can, partait d’une gare routiere d’Hanoi super loin de la maison à 6h00 du mat ! On s’est levés à 4h45 du matin, autant vous dire que j’ai passé tout le trajet à dormir. Arrives à Ba Bê, on est allé prendre un café en bord de route à Bak can, en attendant notre deuxième bus une heure plus tard. Mon café m’a un peu reveillée et j’ai fait la connaissance de Toat, un jeune homme à la table voisine qui se rendait aussi au lac Ba Bê et avait envie de s’entrainer en Anglais. Son anglais était très sommaire mais entre son Anglais et mon Vietnamien on a pu discuter un moment. Toat nous a appris à ne pas aller chercher le bus à la gare routière mais plutot à l’attendre ici même au café et le héler quand il passe. C’etait une experience sympa, qui nous a valu de nous retrouver esquichés à l’arrière du bus entre douze personnes puisqu’il ne restait plus de place quand le bus est passé à toute vitesse devant le café et qu’on lui a cavalé aprés en panique (un bus toutes les trois heures, ca ne donne pas envie de le rater). Le bus Bak can – Ba Bê prend une route de montagne très très virageuse et les vietnamiens ont facilement le mal de mer en voiture. Deux personnes ont vomi dans leur sac plastique. Dans un mini bus, c’est pas la joie. Surtout quand je suis à l’arrière et que je ne vois pas la route : moi même j’ai le mal de mer facile... Mais j’ai reussi à garder mon petit dej (sandwich au paté vendu à la gare routière) et mon dej (oranges bananes et café) et une fois à Ba bê, deux heures plus tard, je me sentais relativement bien. De l’abri bus paumé ou nous a déposé le bus, nous avons trouvé deux motos taxi qui nous ont conduit de l’autre cote de la montagne, dans la vallée ou se trouve le village ou nous avions décidé de passer nos nuits, Pag Gnoi. Pendant qu’on attendait les motos taxis, on a discuté avec quelques habitants qui se trouvaient la, et une jeune maman m’a mis dans les bras son bébé de trois mois. Les bébés Vietnamiens sont adorables, vraiment jolis, et calmes : ils nous regardent avec des grands yeux, sans faire de bruit, l’air sérieux. (a part une fois ou un bébé a vu Dan et éclaté en sanglots, mdr).
Dans le village de Pag Gnoi, on dort chez l’habitant : toutes les petites maisons ou presque affichent un grand signe de « Nha Nghi » : Guest house. Ly et Phuong sont en business avec une guest house en particulier, à Pag Ngoi, c’est la maison de Mr Toan. Nos conducteurs de motos connaissaient Mr Toan et ils nous ont deposé juste devant sa maison. On était attendus ! Le fils de Mr Toan, Ahn Son, parle Anglais, et il nous a fait visiter toute la maison, une grande construction en bois, sur pilotis, avec un superbe balcon, sur le flanc de la montagne devant une vue parfaite. On s’est senti à l’aise tout de suite dans cette maison... plus qu’a l’aise même, peaceful. Comment on dit peaceful ? Paisibles. Pas de soucis, tous les bruits s’arretent, et il ne restent que les sons des grenouilles, des crickets, et du feu qui crépite dans la pièce ou les femmes de la maison font cuire le dinner. De toutes les vacances du monde celles ci furent pour moi les plus... paisibles, mais pas dans le sens « qu’est ce qu’on s’emmerde »... plutot dans le sens « la vérité absolue se trouve ici. Et cette vérite, c’est que je me prends trop la tête ».



Sur la balcon de la maison de Mr Toan.

Donc on a visité toute la maison, dont notre petite maison sur pilotis rien que pour nous devant la rivière, et on a rencontré toute la famille : Ahn Son et sa femme, Mr Toan et sa femme, leur fille, la jeune soeur d’Ahn Son et la mamie toute vieille. Tout le monde est adorable, bien sur, comme toujours, tout le monde éclate de rire à nos tentatives en Vietnamien et nous traite comme des membres de la famille.
Aprs avoir deposé nos affaires, Ahn Son, notre hote et guide local, nous a fait à manger et nous avons organisé avec lui nos deux prochaines journées, assis sur le balcon avec un bol de nouilles aux oeufs et une carte de la région depliée sur la table. On a decidé de passer le journée du lendemain en bateau sur le lac et du surlendemain en rando dans les montagnes. Ceci organisé, on est partis se ballader dans le village. Je pourrai vous décrire sans fin le village de Pac Ngoi, ses maisons sur pilotis construites sur le flanc de la montagne avec vue extraordinaire sur la vallée, ses champs et sa rivière, ses petits enfants tous en bonnet qui courent partout, ses poules et ses cochons qui se promènent en liberté avec leur portées en file indienne, mais finalement... je vais laisser parler les photos.













We are just back from 4 days in the Ba Be lake region – or two and half days really, as it takes two taxis, two buses and a grand total of eight hours to get there. We had decided to take a few days off after these last full on five months, and our friends Phuong and Ly – who own a travel agency – advised us to go to Ba be. Having learnt to trust them after our amazing Mai Chau experience, well, we trusted them!
We had to wake up at 4.45 am on Wednesday as the first bus of our journey was leaving from a far away Hanoi bus station at 6 in the morning. Ridicoulously early, yes, but the upside was that we slept the whole way to our next stop, Bak Can. In this small mountain town we had a coffee on the side of the road, which woke us up, and waited an hour for our next bus. While sipping our coffee we got to know the guy at the next table, a nice vietnamese man who wanted to practise his somewhat basic English, and who gave us quite a few nice tips on what to do in the region. One of his tips was not to go inside the bus station to get the bus to Ba be, but just stay here relaxing at the café until the bus drove past and then just wave at it to stop for us. Well, we decided to oblige and you know, as in Rome. It worked though! We did get the bus, admitedly in a bit of a panic, running after it (you don’t want to miss that bus, the next one is perhaps three hours later) and ended up squashed in the back between people as the bus was quite full by the time it reached the café!... hmm… That bus drive was not as nice as the first one. The view was fantastic but the road was a bendy mountain road which was too much too handle for quite a few passengers who started vomiting in their designated plasic bag: in a tiny minibus with closed windows, cheers.
The minibus eventually dropped us off in the middle of nowhere, where we quite happily asked locals for two moto taxis to Ba Be, and while waiting for the said moto taxis, we chatted with people and a young mum gave me her three months old baby to carry. Dan looked at me a bit worriedly I thought, while I cooed. Vietnamese babies are so adorable: they are beautiful, and they just look at you quietly with a serious face. I have fallen in love with quite a few of them already.
The moto taxis drove us to the other side of the mountain, to the valley where the small village of Pag Gnoi is; a village where we had decided to spend our 4 days – thanks again to Ly and Phuong. The drivers knew the guest house where we were going and they took us to the front door, where Anh Son the owner – and our local guide, was waiting for us with his wife. We loved the family and the house as soon as we set foot in it. It would be difficult not too. The large wooden stilt house is built on the flanc of the mountain, and it has a huge balcony overlooking the valley, its fields and its river. It was amazing. In Pag Gnoi there are no worries in the world, and as soon as I sat on that balcony I felt overcome with a sense of peacefulness. There are no noises but the sound of the frogs and the crickets and the fire crackling in the next room where the woman are cooking the dinner. In this wonderful house we even have our own little stilt house in front of the river.
Ahn Son made us some noodles with eggs and we planned our next couple of days with him: a boat ride on the lake the following day and a mountain trek the day after that. Planning this, sat on the balcony with our noodles and a map of the area laid in front of us was a nice moment indeed, once that will stay in my mind.
After this we explored the village, and I think the pictures above descibe better than words this cute village built above a valley and its wooded stilts houses, its beautiful people, its many children in woolen beenies and its animals roaming freely with their young ones.

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